Océan de paix
Te voilà embrassé par la mer jusqu’au fond de tes veines poussiéreuses, plus de panique en toi, mais beaucoup de peine à surmonter cette vague.., c’est peut être la même qui nous emporte tous vers l’inconnu, le plus grand mystère de la vie reste la mort, pourquoi on se bat autant ? si c’est seulement pour arriver à respirer un bon coup avant de mourir ? et ces gens en bataille permanente pour le pain et le sucre.. es-ce un jour viendra et qu’ils reçoivent ce que l’océan leurs cachent et veux leurs donner, et lorsque le soleil se lèvera, il aura préparé pour chacun d’eux sa dose de chaleur, pour partager au moins ça ensemble, il ne faut pas se tremper, en Afrique la première des monnaies c’est la chaleur humaine.
Ce matin là, l’océan m’a soufflé un grand secret, il m’a promis de veiller sur l’Afrique, et que la poussière de cette terre, que je porte dans mes veines, sera mon parfum de dernière minute, je respire un coup et commence une nouvelle vie, ce que la mer me dit me semble un grand espoir, et le compte à rebours est bien déclenché, à quand l’eau et l’élécticité à quand l’argent et la gloire ? et cette misère qui nous pourchasse et nous poussent à se battre comme des surhommes, comment faire pour redonner au mot travail son sens et sa noblesse...
Tant de questions me passent par la tête, malgré les promesses de l’océan , je me trouve comme un orphelin, fils de l’Afrique face à l’inconnu sans amis ni même le droit de critique .
Tout a coup une image me passe par la tête, et je me rappelle un ami qui me disait...
"Oh combien sont ses âmes affamés à la nouveauté ! des fois ils me prennent pour un gagnant, ils ne voient que la surface des choses, c’est vrai que j’ai commencé quelque chose d’autre, mais il faut toujours commencer quelque chose d’autre ou quelque part, c’est ce que j’ai voulu toujours raconter à mes compatriotes" ainsi parla mon ami réfugié, après avoir avalé sa sueur de fugueur.... alors l’envie de chanter me rattrape, et tout de suite j’entends la vague murmurer...